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A Hollywood, les hommes n’ont pas toujours été à la fête.


Hollywood n’a jamais apprécié les homosexuels. En 1930, après plusieurs scandales de mœurs, le code Hays vient censurer le cinéma américain. Monty Clift large

Rédigé par le sénateur Hays (ainsi qu’un éditeur catholique et un prêtre jésuite), ce code détermine ce qui est convenable de montrer à l’écran ou pas. Les crimes bien sûr, mais aussi la nudité, l’adultère, l’accouchement, les rapports interraciaux, l’homosexualité, les baisers trop longs, les danses lascives… Le code s’appliquera jusque dans les années 60-70 et vaudra censure.


Mais c’est sans compter avec quelques réalisateurs facétieux comme Howard Hawks qui, dans La rivière rouge, fait machouiller sensuellement une paille à Montgomery Clift puis le fait s’opposer à John Ireland dans une étrange compétition de tir, alors que pas une femme n’est dans le champ ni dans le décor. Longtemps, l’acteur viendra aux avant-premières de ses films aux bras de starlettes, pour détourner les soupçons.


Cary bis

 

Quant à Cary Grant, entre les films de Hitchcock et ceux de Cukor, il aura une longue carrière même si les studios l’obligeront par cinq fois à des mariages arrangés. Il aura une unique enfant à 62 ans et vivra pendant 17 ans en « colocation » avec le cowboy de série B, Randolph Scott.

 

 

 rock bis

Rock Hudson, gendre rêvé des Américains, impose sa carrure de mâle dans Géant, entre James Dean et Elizabeth Taylor, et fait pleurer dans les chaumières dans les films de Douglas Sirk. L’Amérique continuera de pleurer lorsqu’il annoncera publiquement qu’il est en train de mourir du sida en 1985.

 


Restent de superbes films à retrouver dans nos collections et la médiathèque numérique.

A Hollywood, les hommes n’ont pas toujours été à la fête.


Hollywood n’a jamais apprécié les homosexuels. En 1930, après plusieurs scandales de mœurs, le code Hays vient censurer le cinéma américain. Monty Clift large

Rédigé par le sénateur Hays (ainsi qu’un éditeur catholique et un prêtre jésuite), ce code détermine ce qui est convenable de montrer à l’écran ou pas. Les crimes bien sûr, mais aussi la nudité, l’adultère, l’accouchement, les rapports interraciaux, l’homosexualité, les baisers trop longs, les danses lascives… Le code s’appliquera jusque dans les années 60-70 et vaudra censure.


Mais c’est sans compter avec quelques réalisateurs facétieux comme Howard Hawks qui, dans La rivière rouge, fait machouiller sensuellement une paille à Montgomery Clift puis le fait s’opposer à John Ireland dans une étrange compétition de tir, alors que pas une femme n’est dans le champ ni dans le décor. Longtemps, l’acteur viendra aux avant-premières de ses films aux bras de starlettes, pour détourner les soupçons.


Cary bis

 

Quant à Cary Grant, entre les films de Hitchcock et ceux de Cukor, il aura une longue carrière même si les studios l’obligeront par cinq fois à des mariages arrangés. Il aura une unique enfant à 62 ans et vivra pendant 17 ans en « colocation » avec le cowboy de série B, Randolph Scott.

 

 

 rock bis

Rock Hudson, gendre rêvé des Américains, impose sa carrure de mâle dans Géant, entre James Dean et Elizabeth Taylor, et fait pleurer dans les chaumières dans les films de Douglas Sirk. L’Amérique continuera de pleurer lorsqu’il annoncera publiquement qu’il est en train de mourir du sida en 1985.

 


Restent de superbes films à retrouver dans nos collections et la médiathèque numérique.

Sélection Monty

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Sélection Cary

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Sélection Rock

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Randy bis

 

Et dans la Médiathèque numérique, les westerns de Randolph Scott