❤️ Parce que des coups de coeur valent souvent mieux que des nouveautés 😂 !
Crées en 1944, Les Presses de la Cité ont cette années 80 ans, l'occasion de revenir sur des auteurs incontournables mais également faire de belles découvertes !.
Du suspense (Elizabeth George, Martha Grimes ou encore John Connolly) au roman féminin (Danielle Steel), du roman d'aventure au thriller psychologique (Michel Bussi), du témoignage au roman d'anticipation ou encore aux romans du terroir (Christian Laborie, Jean-Paul Malaval, Jean Anglade), Les Presses de la Cité nous offrent depuis des décennies un riche catalogue.
Côté polar, la France découvre avec bonheur en 1995 « L’Aliéniste » 1er roman de Caleb Carr qui obtient le Grand prix de littérature policière 1996. Presses de la cité prévoient d'ailleurs une réédition en grand format en juin 2024.
Dans « L’ange des ténèbres » paru en 1998, on retrouve Laszlo Kreisler.
New York, juin 1897. Une année s'est écoulée depuis que le psychiatre Laszlo Kreizler a réussi, avec l'aide de ses fidèles compagnons, à mettre un terme aux exactions du tueur en série John Beecham. Or, la petite fille d'un diplomate vient à disparaître mystérieusement, et de déductions en analyses, le profil psychologique du kidnappeur pervers apparaît peu à peu sur le grand tableau noir de Kreizler..
Autre révélation, l'auteur et scénariste américain Richard Price dont vous pouvez retrouver tous les titres en un clic.
Né dans le Bronx, à New York, il est l'auteur de plusieurs romans, dont 2 traitent du racisme, "Ville noire, ville blanche" qu'il adapte au cinéma avec le titre "La Couleur du crime" (Freedomland), réalisé par Joe Roth en 2006, avec Julianne Moore et Samuel L. Jackson. Ecoutez la bande originale sur l'espace numérique 🎵 ou encore "Clockers" dont il signe le scénario du film homonyme avec le réalisateur Spike Lee en 1995, que vous pouvez également emprunter dans votre médiathèque.
L'inspecteur Rocco Klein travaille depuis bien trop longtemps à Dempsy, une banlieue déshéritée de New York, pour ne pas être blasé par la violence qu'il côtoie au quotidien. Face à lui, un groupe d'adolescents qui vendent de la drogue en espérant un jour atteindre l'âge adulte. Car à Dempsy, quand on est noir, la seule façon de s'en sortir, c'est de dealer. Parmi ces jeunes, Strike Dunham est prêt à tout pour réussir. Chef d'une équipe de " clockers ", gagne-petit de la dope, il organise le trafic dans la cité. Après le meurtre de l'un des caïds du quartier, les chemins du délinquant et du flic désabusé vont se croiser.
Présente également au catalogue, l’incontournable Elizabeth George, autrice américaine qui situe l’essentiel de ses romans en Angleterre. L'inspecteur Thomas Lynley, son personnage principal et favori, qui apparait dans une vingtaine de titres revient dans "Une chose à cacher".
Teo Bontempi, membre d'une brigade luttant contre les violences faites aux femmes, succombe à l'hôpital après avoir été retrouvée inconsciente dans son appartement londonien. Thomas Lynley et ses adjoints, Barbara Havers et Winston Nkata, découvrent bientôt lors de leur enquête que la policière, d'origine nigériane, avait été excisée dans son enfance. Teo s'intéressait d'ailleurs à une clinique qu'elle soupçonnait de mutilations génitales médicalisées, une pratique qui suscitait l'hostilité des exciseuses locales. Mais peut-être faut-il plutôt chercher les raisons de la mort de Teo dans sa vie privée ? Tandis que la canicule échauffe les esprits, Lynley, Havers et Nkata devront s'aventurer sur un terrain miné par les tensions interraciales, et surmonter leurs propres préjugés pour découvrir la vérité.
2020, nouvelle image pour "Sang d'encre"
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En 2020, la collection "Sang d'encre" prend un nouveau tournant, ses couvertures deviennent plus sobres, fond noir, nom de l'auteur dans un cartel, nouvelle police d'écriture, image encadrée et non plus en pleine page, et nom de la collection et de la maison d'édition qui se font discrets.
C'est donc non sans plaisir que nous retrouvons John Connolly, autre auteur incontournable de l'éditeur avec le titre "Le pacte de l'étrange".
"Vous croyez aux fantômes, monsieur Parker ?
- Aux miens seulement. Mais peu importe ce que je crois."
Charlie Parker, le privé tourmenté revenu d’entre les morts, est chargé par le FBI de retrouver Jaycob Eklund, un autre détective manquant à l’appel. L’homme enquêtait discrètement sur une série de meurtres sauvages et de disparitions s’étalant sur plus d’un siècle, tous associés à des événements surnaturels.
Flanqué de ses deux inséparables acolytes, Louis et Angel, Parker ne tarde pas à remonter la piste d’une mystérieuse organisation fondée au XIXe siècle, les Frères, dont les actions violentes ont laissé derrière eux des monceaux de cadavres. Mais les dangers qui guettent Parker prennent bien d’autres formes, notamment celle de la redoutable veuve d’un baron de la pègre à la tête d'un empire criminel, ou encore celle d’insaisissables fantômes qui semblent en vouloir aux vivants...
Mais s'il ne devait en rester qu'un, c'est sans conteste le true crime "Meurtres sans ordonnance" du journaliste d'investigation américain Charles Graeber qui est à retenir. Un premier livre publié en France qui lui aura demandé 10 ans de travail acharné et qui vient d'être adapté sur Netflix.
Pendant seize ans, l’infirmier Charles Cullen a semé la mort à travers deux États et neuf hôpitaux sans être inquiété. S’il a fini par avouer les meurtres de quarante de ses patients, des experts estiment en vérité à quatre cents le nombre réel de ses victimes, ce qui ferait de lui l’un des pires tueurs en série de l’Histoire.
Charles Graeber s’est livré à une enquête journalistique minutieuse basée sur les rapports de police, les documents judiciaires, et enrichie par des interviews des principaux protagonistes de l’affaire – dont Cullen lui-même… Passés par la case prison
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En 2022, les éditions Rivages ont eu la merveilleuse idée de rééditer "Eboueur sur échafaud" d'Hafed Benotman. Retrouvez ses titres en médiathèque.
Abdel Hafed Benotman est né à Paris le 3 septembre 1960. Il est le dernier né d'une famille de quatre enfants, de parents algériens arrivés en France dans les années 1950. Il quitte l'école à 15 ans et connaît son premier séjour en prison à l'âge de 16 ans au Centre de Jeunes Détenus de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. À sa sortie, il occupe différents petits emplois en tant que livreur-manutentionnaire et sera condamné plusieurs fois pour vols, braquage et évasion entre 1979 et 2007. Il travaille dans une troupe de théâtre, écrit des pièces avant de voir son 1er recueil de nouvelles, "Les forcenés", préfacé par son ami Jean-Hugues Oppel et réédité en 2000 chez Rivages/Noir par François Guérif, qui soutient son travail d'écrivain et publiera une grande partie de ses livres. Hafed Benotman est décédé en 2015.
Son père le lui avait prédit : au pire, tu finiras éboueur. Au mieux, sur l'échafaud. Marqué par cet oracle, le jeune Fafa Bounoura n'est pas bien parti dans la vie. Entre la cruauté d'un père analphabète qui a quitté son Algérie natale pour la France au lendemain de la guerre, et la folie d'une mère à la fois victime et bourreau, les enfants Bounoura rêvent de mener une existence normale. Mais ils vont s'égarer, loin de leurs aspirations. Abdel Hafed Benotman n'a pas fini éboueur. Il n'est pas non plus monté sur l'échafaud. Quelque part entre les deux, il a fait plusieurs séjours derrière les barreaux. Il a aussi beaucoup écrit. Des livres à l'humour décapant, dans lesquels il interroge notre société sur ses injustices.
Et quand on parle de prison, comment ne pas penser à l'auteur Edward Bunker ?
Edward Bunker (1933-2005) est un écrivain américain, auteur de romans policiers et scénariste de cinéma. Il est l'exemple même de l'enfant éduqué par les services sociaux dans les années 1940. À partir de ses 4 ans et jusqu'à ses 17 ans il n'a cessé de jongler entre maisons de redressement, fugues et maisons pour jeunes criminels. Il est incarcéré pour la première fois à 17 ans, dans la prison d'État de San Quentin, Big Q, réputée comme étant l'une des plus dures aux États-Unis. Il est le plus jeune homme à y avoir été détenu, mais réussit à s'en évader à deux reprises, dont une fois pour une cavale de plus de deux ans. En prison, le jeune homme rencontre Caryl Chessman avec lequel ils discutent littérature par le biais des conduits d'aération, ce qui pousse Edward à réaliser son rêve : devenir écrivain. Après cinq romans refusés, "Aucune bête aussi féroce", son premier titre publié, est un succès et sera adapté en 1978 au cinéma par Ulu Grosbard sous le titre "Le Récidiviste" (Straight time), avec Dustin Hoffman, Theresa Russell et Harry Dean Stanton. En 2000, il adapte son roman "La bête contre les murs", et coproduit avec Steve Buscemi le film "Animal Factory, dans lequel il joue avec Willem Dafoe, Edward Furlong et Danny Trejo. En 2016, c'est son roman "Les hommes de proie" qui est adapté à l'écran par Paul Schrader sous le titre original "Dog Eat Dog", avec Nicolas Cage et Willem Dafoe.
L'ensemble de son oeuvre est une critique féroce du système carcéral américain et une description précise et pragmatique des rapports humains en prison.
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En fin pour terminer cette séquence "derrière les barreaux", clin d'oeil à notre auteur chouchou, Sam Millar, que nous avons eu la chance d'accueillir en 2016 au salon "Le Polar se met au vert". Retrouvez ces précédents titres en cliquant sur ce lien.
Né à Belfast en 1958, Sam Millar a fait de la prison en Irlande du Nord comme activiste politique et aux États-Unis comme droit-commun après y avoir accompli un des hold-ups les plus spectaculaires de l’histoire du pays. Libéré, il est rentré à Belfast pour écrire. Son expérience est décrite dans On the Brinks (Seuil, 2013), récompensé par un Trophée 813 et le Grand prix de littérature policière, et dont les droits cinématographique ont été acquis par Warner Brothers.. Il est également l’auteur d'une dizaine de romans dont les derniers parus sont "Au scalpel" (Seuil 2017) 4e volume de sa série mettant en scène le détective Karl Kane, "Un tueur sur mesure" (Métailié 2021) et "Black's creek" (Le beau jardin 2022).
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