Le 3 janvier 2019, à l’âge de 97 ans, la romancière à succès si attachée à notre département a tiré sa révérence. Née à Tarbes en 1921, fille d’un officier de cavalerie, elle passera sa jeunesse entre Bordeaux et sa maison familiale à Onesse-Laharie pour laquelle elle gardera un attachement indéfectible tout au long de sa vie.  

Après des études de journalisme aux États-Unis, elle débute sa carrière au journal Le Monde, devient directrice littéraire au magazine Marie Claire, sera membre du jury du Prix Médicis jusqu’à sa mort.

Christine de Rivoyre se met à l’écriture au milieu des années 50, très vite son style est repéré par la critique et son livre « La mandarine » est un succès de librairie. Dans les années 60, elle entame un cycle romanesque dit « cycle landais » qui lui vaudra son surnom de « demoiselle des Landes » Plusieurs de ses romans auront comme toile de fond notre département qu’elle affectionne tant. Dans le roman " Petit matin" elle relate l’histoire vraie d’une jeune landaise ayant eu une relation avec un officier allemand pendant l’occupation, roman pour lequel elle obtiendra le Prix Interallié en 1968. En 1973, avec « Boy » elle revient sur son enfance.

Plusieurs de ses romans ont été adaptés à l’écran : "Les Sultans" réalisé par Jean Delannoy en 1966, "La Mandarine " par Edouard Molinaro en 1971, " Le Petit matin" par Jean-Gabriel Albicocco en 1971. Elle avait reçu en 1984 le Prix Paul-Morand de l'Académie Française pour l'ensemble de son œuvre

Son dernier roman  " Flying Fox" est paru en 2014 après 10 ans d’absence sur la scène littéraire. Partageant son temps entre Paris et Onesse-et-Laharie, elle a consacré ses dernières décennies à la défense du patrimoine des Landes, le musée de Marquèze et l'œuvre de Félix Arnaudin et à la défense des animaux.

Hommage à une ambassadrice de notre département.

N'hésitez pas à découvrir son œuvre dans les médiathèques landaises.

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